Archives pour la catégorie Sans catégorie

Cyril Mizrahi au Conseil national!

Cyril Mizrahi, vice-président de la FéGAPH, est candidat au Conseil national le 22 octobre 2023. Malvoyant, Cyril vit aussi avec un trouble de l’attention et de la voix (dysphonie spasmodique). Depuis plus de 25 ans, il s’engage au sein des associations d’entraide pour défendre les droits des personnes handicapées.

Avocat au sein d’INCLUSION HANDICAP et associé de l’étude DROITS EGAUX Avocat-e-s, Cyril est député au Grand Conseil depuis 2013, après avoir été chef du groupe socialiste pluraliste à l’Assemblée constituante et conseiller municipal à Lancy.

Au niveau cantonal, Cyril bénéficie déjà d’un solide bilan en matière de droits des personnes handicapées:

  • Constitution genevoise de 2012  : Cyril a fait passer plusieurs articles garantissant les droits des personnes handicapées (16 et 209 notamment), qui en font la plus progressiste de Suisse en la matière. 
  • Loi sur l’accessibilité (logements, places de travail et lieux publics) : Cyril a défendu le projet, accepté par la majorité du Grand Conseil malgré l’opposition des milieux immobiliers.
  • Langue des signes : Cyril a fait inscrire sa reconnaissance dans la Constitution de 2012 (article 16), qui a permis la traduction des débats du Grand Conseil et des informations concernant les votations cantonales.
  • « Une vie, une voix! » : Cyril a défendu la restitution des droits politiques des personnes sous curatelle, approuvée par le peuple en novembre 2020 : une première en Suisse !
  • École : Cyril a déposé un projet de loi pour que les élèves avec handicap soient scolarisés dans les mêmes écoles que les autres, sur le modèle du canton du Tessin.
  • Curatelles : Cyril a défendu une réforme pour que les droits et l’autonomie des personnes concernées soient mieux respectés.
  • Discriminations : Cyril a défendu une protection étendue à tous les groupes discriminés, conduisant au vote d’une loi générale sur l’égalité. Une première en Suisse, qui sera bientôt suivie d’un nouveau projet du Conseil d’Etat concernant spécifiquement les droits des personnes handicapées.

L’élection de Cyril permettrait d‘augmenter la représentation des personnes handicapées au Parlement fédéral : actuellement, Christian Lohr (TG) représente seul 1,7 million de personnes concernées, c’est inacceptable !

Cyril veut se battre à Berne, comme il l’a fait à Genève, pour l’égalité des personnes handicapées dans tous les domaines, comme le demande l’initiative pour l’inclusion et le comité de l’ONU chargé d’appliquer la Convention sur les droits des personnes handicapées.

Pour soutenir Cyril, vous pouvez inscrire son nom deux fois sur le bulletin de votre choix. Au Conseil national, vous pouvez en effet voter jusqu’à deux fois pour la même personne (cumul). Attention toutefois, vous n’avez que 12 suffrages de personnes en tout. Si vous utilisez plus de 12 suffrages, votre bulletin sera annulé.

Pour en savoir plus:

Une vie une voix : Genève montre la voie !

Communiqué du comité unitaire « Une vie une voix » du 29 novembre 2020 concernant le résultat de la votation genevoise sur la mise en œuvre de l’article 29 de la Convention de l’ONU sur les droits des personnes handicapées

A une large majorité, le peuple genevois a accepté de mettre fin à l’exclusion et à la discrimination des personnes handicapées ou âgées en matière de droits politiques. Une décision saluée par Markus Schefer, professeur de droit public à l’Université de Bâle et membre du Comité de l’ONU sur les droits des personnes handicapées :

« Les citoyen-ne-s genevois accueillent parmi eux toutes les personnes avec un handicap intellectuel ou psychique. Ils montrent ainsi la voie aux autres cantons et à la Confédération. » 

« Die Genfer Stimmbürger heissen alle Menschen mit einer intellektuellen oder psychische Behinderung in ihrem Kreis willkommen. Sie weisen damit den anderen Kantonen und dem Bund den Weg.»

Cyril Mizrahi, coordinateur de la campagne et député PS au Grand Conseil, revient sur le chemin parcouru  : « Il y a trente ans presque jour pour jour, le Tribunal fédéral reconnaissait enfin les femmes d’Appenzell Rhodes Intérieures comme citoyennes. Aujourd’hui, je me réjouis pour les personnes qui pourront enfin participer à la vie politique. Cette réforme, nous la devons aux associations, élu-e-s et universitaires qui ont fait depuis près de 10 ans un travail collectif de conviction. La campagne de votation nous a aussi permis de faire reculer les préjugés. »

Au nom de la faîtière Inclusion Handicap, Caroline Hess-Klein, vice-directrice et responsable du Département égalité, applaudit la décision genevoise :

« Un bout d’histoire de l’égalité des personnes handicapées en Suisse vient d’être écrit! Maintenant, le débat doit se poursuivre au niveau fédéral et dans tous les autres cantons. Il faut agir sans attendre que le comité de l’ONU sur les droits des personnes handicapées critique la Suisse: il a déjà dit à maintes reprises que la Convention, en matière de droits politiques, n’autorise d’exception pour aucune catégorie de personnes handicapées. »

« Ein Stück Behindertengleichstellungsrechtsgeschichte! Nun muss die Debatte auf Bundesebene und in allen anderen Kantonen weitergeführt werden. Wir müssen handeln, ohne darauf zu warten, dass der UNO-Ausschuss für die Rechte von Menschen mit Behinderungen die Schweiz kritisiert: Er hat bereits mehrmals erklärt, dass die Konvention im Bereich der politischen Rechte keine Ausnahmen für irgendeine Kategorie von Menschen mit Behinderungen zulässt.»

Marjorie de Chastonay, députée verte Verte et présidente de la FéGAPH (Fédération genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches) souligne l’importance de ce vote : « Mettre fin à l’exclusion à travers la démocratie via l’accès aux droits politiques permet d’inclure dans notre société toute la population, y compris les personnes en situation de handicap. Cela met fin à l’examen arbitraire et discriminatoire auquel sont soumises les personnes qui ont besoin d’aide. »

Delphine Bachmann, députée et présidente du PDC cantonal, revient sur la campagne,  : « qui a permis de sensibiliser la population sur les discriminations subies par les personnes avec handicap mental ou psychique, il s’agissait de rendre à ces personnes leurs droits politiques et leur dignité en reconnaissant leur contribution à la vie sociale et démocratique et en les considérant enfin comme des citoyens et citoyennes à part entière. »

Christian Frey, d’Insieme-Genève, exprime l’attente des proches de personnes avec handicap mental : « Enfin les personnes en situation de handicap seront considérées comme des personnes adultes responsables et plus comme des enfants potentiellement irresponsables ! »

Au nom d’ASA-Handicap mental, Anne-Sophie Kupper insiste sur le chemin qui reste à parcourir : « Pour inclure pleinement les personnes avec handicap mental, il faut maintenant développer une communication accessible autour des votations (vidéos, matériel facile à lire et à comprendre, débats dans des groupes de parole), proposer des formations sur le système politique et encourager la participation à la vie politique des personnes en situation de handicap. »

Pierre Vanek, auteur de la loi votée et député Ensemble à gauche, regarde aussi vers l’avenir : « À une large majorité, les personnes handicapées se sont vus reconnaître dignité et égalité. On a liquidé une discrimination indigne envers des concitoyen-ne-s dont les droits étaient bafoués… La démocratie à Genève est renforcée: c’est un pas en avant en direction du suffrage réellement universel ! Une vie, une voix ! »

Pour en savoir plus :

Genève: Budget 2020, 66 député·e·s appelés à concrétiser leur engagement

La Fégaph appelle les 66 député-e-s et suppléant-e-s à respecter leur engagement pour FACILITER LA VIE DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP ET A MOBILITE RÉDUITE LE CANTON DE GENÈVE S’ENGAGE qu’elles et ils ont pris dès 2018. La politique cantonale du handicap inclusive et transversale passe aussi par l’octroi de budgets idoines.

Les informations parues dans la presse depuis fin novembre 2019 indiquent qu’une majorité du Grand Conseil de la République et canton de Genève s’apprête à refuser l’octroi de nouveaux postes de travail qui sont, notamment pour le Département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP) et le Département de la cohésion sociale (DCS). Le refus de ces postes entravera nettement le développement d’une politique inclusive. C’est pourquoi le Conseil de la Fégaph, dans sa séance du 4 décembre a décidé de rappeler à ces élu-e-s leur engagement.

14 juin 2019: grève féministe, grève des femmes*

Les femmes vivant avec des incapacités et les femmes proches aidantes sont doublement pénalisées

L’égalité des femmes comme des personnes handicapées sont garanties par la Constitution

L’égalité des personnes handicapées est aussi garantie par la « Convention des droits des personnes handicapées » (CDPH) de l’ONU applicable en Suisse

  • La société pose un regard stéréotypé discriminant face aux «personnes handicapées » ou proches aidantes
  • La société, les villes, l’espace public et les bâtiments, les lieux de loisirs ou de travail sont conçus pour des personnes vivant sans aucune incapacité
  • Les assurances sociales ne prennent pas en compte les parcours de vie des personnes vivant avec des incapacités et ne répondent pas à leurs besoins
  • Le travail de soins et d’accompagnement des femmes proches aidantes n’est pas ou si peu reconnu et encore moins valorisé
  • L’accès aux aides sociales, aux moyens d’aide et de soulagement permettant une vie comme tout le monde est difficile ou ces moyens sont inadéquats voire inexistants
  • L’accès au travail, à des revenus et à la formation est plus difficile pour les femmes vivant avec des incapacités ou femmes proches aidantes
  • L’accès à une vie digne est encore plus difficile lorsqu’on est une femme vivant avec une-des incapacités ou une femme proche aidante

Pour celles et ceux qui le désirent, rejoignez dès 11h00 les actions organisées dans divers lieux

dès 16h00 : un rassemblement général est organisé Plaine de Plainpalais

  • un regroupement des femmes vivant avec des incapacités ou proches aidantes est organisé par Marjorie de Chastonay
  • inscrivez-vous directement auprès d’elle : 077.415.33.50 ou mdechastonay@fegaph.chpage1image5813344

page1image3867168

Autres renseignements : www.14juingeneve.ch

 

20 ans, ça se fête!

Toutes les informations contenues dans l'affiche se trouvent sous le lien: http://www.fegaph.ch/20ans

Affiche pour la fête des 20 ans de la FéGAPH.

La FéGAPH fête ses 20 ans sous le slogan: « Etre différent, c’est nornal! » le samedi 3 février 2018 de 14h à minuit, à la salle communale de Plainpalais

Rencontre, découvertes, échanges, débats…
Stands des associations, animations, débats, boire un verre, partager un repas…

La fédération genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches (fégaph), fondée fin 1997, c’est 19 associations représentant près de 2400 membres

… dans un esprit d’entraide et de solidarité :

  • regrouper des groupes et associations engagées dans la défense des droits et intérêts des personnes handicapées et de leurs proches
  • représenter et défendre les intérêts des personnes concernées vis-à-vis des autorités, des prestataires de services, des médias, du grand public
  • informer ses organisations membres des actualités politiques cantonales et fédérales . coordonner les actions de ses organisations membres
  • soutenir l’entraide et l’échange d’expériences et d’informations entre associations

La fégaph est membre d’AGILE Entraide Suisse Handicap.
AGILE est membre d’Inclusion Handicap.
La fégaph ne reçoit pas de subventions publiques pour son fonctionnement.

Rejoignez-nous le 3 février prochain et rencontrez nos membres!

Retrouvez l’événement sur Facebook!

Exclure les élèves en situation de handicap ? La SPG a franchi la ligne rouge

Réaction du président de la FéGAPH Cyril Mizrahi suite à la décision de la SPG de boycotter l’école inclusive.

Parmi d’autres actions contre les mesures d’économie budgétaires, la SPG, le syndicat des enseignant-e-s du primaire, a décidé mercredi soir en assemblée que ses membres « s’opposeront fermement à toute mesure permettant de mettre en place le projet d’école inclusive ». En tant que président de la Fédération genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches (FéGAPH), je suis consterné et déçu par cette déclaration pour le moins maladroite.

La FéGAPH s’est toujours battue aux côtés des enseignant-e-s pour revendiquer les moyens nécessaires pour l’école inclusive, qui n’est pas un « projet » mais un droit (cf. par ex. la motion 2247 sur l’école inclusive que nous avons initiée). S’opposer à l’école inclusive, c’est exactement comme si les enseignant-e-s déclaraient vouloir exclure de l’école publique les élèves noirs, étrangers ou musulmans : inacceptable. En ciblant et discriminant un groupe d’enfants particulièrement vulnérables en particulier, le syndicat a clairement franchi la ligne rouge et rompu le dialogue et la solidarité nécessaires entre les enseignant-e-s du primaire et une partie des usagers.

Non, les enfants en situation de handicap ne sont pas juste une variable d’ajustement, qui pourraient éventuellement fréquenter l’école publique le jour hypothétique où les circonstances budgétaires et politiques seraient favorables ! Non, l’intégration avec des moyens insuffisants n’est pas pire que l’exclusion d’enfants de l’école publique et leur placement dans des institutions séparées et non adaptées à leurs besoins. Aucune de ces situations ne devrait se perpétuer !

Ce n’est pas la première fois que la direction de la SPG joue aux pompiers-pyromanes sur cette question, alternant dérapages et justification sur le mode « on nous a mal compris… ». Si la SPG entend dire qu’elle s’oppose à une école inclusive sans moyens, il suffit de le dire ainsi. Alors qu’elle participera à la journée du DIP sur l’école inclusive demain samedi, la SPG donne un signal désastreux : elle légitime et encourage le rejet de la différence, renforce celles et ceux que l’école inclusive indiffère ou exaspère, dont elle devient l’alliée objective, et fait injure aux nombreux enseignant-e-s qui pratiquent l’inclusion, ainsi qu’aux efforts du DIP pour débloquer des ressources, malgré le manque de moyens alloués par le Grand Conseil. Heureusement, la SPG est seule parmi les syndicats d’enseignant-e-s à annoncer une telle « mesure » anti-enfants en situation de handicap.

Pour ma part, je compte poursuivre le combat pour l’inclusion dans le domaine de la formation, avec tous les partenaires qui tiennent un discours clair. J’invite ainsi les instances démocratiques de la SPG à clarifier publiquement leur position à l’égard des élèves en situation de handicap, afin de pouvoir reprendre ensemble le dialogue et la lutte pour une école accessible à chaque enfant et jeune.

La FéGAPH lance sa présence sur Internet

Nous avons décidé de lancer une présence sur Internet plus personnalisée qu’uniquement notre page Facebook.

Nous souhaitons ainsi mieux dire qui nous sommes, qui sont les membres de la FéGAPH et mettre en évidence nos projets, tels que notre travail sur la nouvelle constitution pour Genève et pour la mise en œuvre de mesures concrètes pour les personnes handicapées avec le Manifeste 2013-2018.

Nous souhaitons également mettre en évidence le travail effectué avec une mise à jour aussi régulière que possible de la partie « blog » de ce site Internet.