La Ville de Genève s’engage pour l’accessibilité universelle

Après avoir réalisé de façon inclusive avec la Fégaph un diagnostic sur l’accès aux services et aux prestations municipales, le Conseil administratif a présenté un plan de mesures basées sur l’accessibilité universelle

Hormis une évaluation par les services municipaux de leurs accessibilités, ce diagnostic a donc inclus des usager-e-s vivant avec une-des incapacité-s qui ont exprimé leurs avis, critiques et propositions.  Ils et elles l’ont ensuite partagé avec des cadres des services municipaux pour dégager des priorités d’actions.  Ce projet, confié à la Fégaph et réalisé avec la collaboration d’id-geo, a été développé en 2018 et la synthèse du plan de mesures de la Ville de Genève a été présenté le 3 décembre 2019 à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées  .

Élections fédérales 20 octobre et 10 novembre 2019: nouveau Manifeste de la FéGAPH: 5 ÉLU·E·S au Conseil national et 2 candidat·e·s au Conseil des États s’engagent

Comme lors des 2 dernières élections cantonales, la FéGAPH a lancé un Manifeste par lequel les candidat-e-s le signant s’engagent afin que la prochaine législature fédérale soit celle des mesures concrètes pour les personnes vivant avec des incapacités, afin qu’elles soient incluses partout et dans toute activité de notre société.
L’élection au Conseil national vient d’avoir lieu, 6 des 12 élu-e-s se sont engagé-e-s.
Dans 3 semaines,  vous êtes appelés à élire vos représentants au Conseil des États, 3 d’entre eux se sont engagé-e-s .

Les grands thèmes de nos préoccupations étant constants, pour ce nouveau Manifeste nous avons  conservé la structure générale du texte utilisée dans les Manifestes de portée cantonale. Le contenu de chaque thème est adapté et complété pour le cadre législatif fédéral. Une nouveauté, après chaque thème sont présentées des priorités relatives au thème qui précède. Le nouveau texte et la liste des élu-e-s et des candidat-e-s s’étant engagé-e-s est à retrouver sur notre page dédiée.

POUR VOTER, UN GUIDE NEUTRE, « facile et à comprendre », par EASYVOTE et INSIEME et 150 bénévoles dans toute la Suisse. Seules 502 communes sur 2212 fournissent ce guide papier à leurs électrices et électeurs!
Meilleurs défenseurs des droits des personnes handicapées aux Chambres fédérales, la FSA (Féd. suisse des aveugles et malvoyants) publie le «Top 10»  et une étude exhaustiveLes 2 coprésidents de ProMembro, association membre de la FéGAPH, dans ce «Top 10»!
AGILE.ch a également publié un numéro de sa revue « handicap et politique » en analysant les votes des Conseiller-e-s nationaux et aux États.

14 juin 2019: grève féministe, grève des femmes*

Les femmes vivant avec des incapacités et les femmes proches aidantes sont doublement pénalisées

L’égalité des femmes comme des personnes handicapées sont garanties par la Constitution

L’égalité des personnes handicapées est aussi garantie par la « Convention des droits des personnes handicapées » (CDPH) de l’ONU applicable en Suisse

  • La société pose un regard stéréotypé discriminant face aux «personnes handicapées » ou proches aidantes
  • La société, les villes, l’espace public et les bâtiments, les lieux de loisirs ou de travail sont conçus pour des personnes vivant sans aucune incapacité
  • Les assurances sociales ne prennent pas en compte les parcours de vie des personnes vivant avec des incapacités et ne répondent pas à leurs besoins
  • Le travail de soins et d’accompagnement des femmes proches aidantes n’est pas ou si peu reconnu et encore moins valorisé
  • L’accès aux aides sociales, aux moyens d’aide et de soulagement permettant une vie comme tout le monde est difficile ou ces moyens sont inadéquats voire inexistants
  • L’accès au travail, à des revenus et à la formation est plus difficile pour les femmes vivant avec des incapacités ou femmes proches aidantes
  • L’accès à une vie digne est encore plus difficile lorsqu’on est une femme vivant avec une-des incapacités ou une femme proche aidante

Pour celles et ceux qui le désirent, rejoignez dès 11h00 les actions organisées dans divers lieux

dès 16h00 : un rassemblement général est organisé Plaine de Plainpalais

  • un regroupement des femmes vivant avec des incapacités ou proches aidantes est organisé par Marjorie de Chastonay
  • inscrivez-vous directement auprès d’elle : 077.415.33.50 ou mdechastonay@fegaph.chpage1image5813344

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Autres renseignements : www.14juingeneve.ch

 

Un Grand Conseil majoritairement engagé pour faciliter la vie des personnes en situation de handicap…

64 élu-e-s, député-e-s et suppléant-e-s, se sont engagé-e-s pour « faciliter la vie des personnes en situation de handicap et à mobilité réduite: le Canton de Genève s’engage, Manifeste 2018-2023 de la Fégaph », pour cette 2e législature sous l’égide de la Constitution cantonale la plus progressiste de Suisse en faveur des personnes vivant avec des incapacités! 5 Conseiller-e-s d’État se sont également engagé-e-s en signant le Manifeste 2018-2023 de notre Fédération.

Nos félicitations aux élu-e-s, et aux viennent ensuite, qui se sont engagé-e-s pour une législature inclusive. La Fégaph se réjouit de pouvoir collaborer avec eux et leurs partis, notamment lors de rencontres régulières que nous organiserons.

Toutes les informations sur le Manifeste 2018-2023: http://fegaph.ch/manifeste/manifeste-2018-2023/

20 ans, ça se fête!

Toutes les informations contenues dans l'affiche se trouvent sous le lien: http://www.fegaph.ch/20ans

Affiche pour la fête des 20 ans de la FéGAPH.

La FéGAPH fête ses 20 ans sous le slogan: « Etre différent, c’est nornal! » le samedi 3 février 2018 de 14h à minuit, à la salle communale de Plainpalais

Rencontre, découvertes, échanges, débats…
Stands des associations, animations, débats, boire un verre, partager un repas…

La fédération genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches (fégaph), fondée fin 1997, c’est 19 associations représentant près de 2400 membres

… dans un esprit d’entraide et de solidarité :

  • regrouper des groupes et associations engagées dans la défense des droits et intérêts des personnes handicapées et de leurs proches
  • représenter et défendre les intérêts des personnes concernées vis-à-vis des autorités, des prestataires de services, des médias, du grand public
  • informer ses organisations membres des actualités politiques cantonales et fédérales . coordonner les actions de ses organisations membres
  • soutenir l’entraide et l’échange d’expériences et d’informations entre associations

La fégaph est membre d’AGILE Entraide Suisse Handicap.
AGILE est membre d’Inclusion Handicap.
La fégaph ne reçoit pas de subventions publiques pour son fonctionnement.

Rejoignez-nous le 3 février prochain et rencontrez nos membres!

Retrouvez l’événement sur Facebook!

Journée de droit administratif 2016 sur l’égalité des personnes handicapées

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 interdit les discriminations envers les personnes handicapées (art. 8 al. 2) et donne mandat à la Confédération de légiférer pour éliminer les inégalités qui les frappent (art. 8 al. 4). La loi fédérale sur l’égalité pour les handicapés (LHand) est entrée en vigueur il y a douze ans et vient de faire l’objet d’une importante étude d’évaluation. Les constitutions cantonales romandes modernes comportent toutes des dispositions – parfois très avancées, comme à Genève – relatives aux droits ou à l’intégration des personnes handicapées. Enfin, la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) est entrée en vigueur pour la Suisse le 15 mai 2014.

Pourtant, le sujet n’a encore guère été abordé par la doctrine suisse francophone. La Journée de droit administratif du 2 février 2016 avait pour objectif de combler cette lacune en proposant, d’une part, une présentation approfondie de la LHand et de son évaluation et, d’autre part, une analyse de la concrétisation par la Confédération et les cantons du droit à l’égalité des personnes handicapées dans différents domaines. Il s’agissait de confronter principes fondamentaux et expériences pratiques avec l’objectif d’offrir un cadre de référence aux praticiens et une base de réflexion aux autorités chargées de la mise en œuvre de l’égalité des personnes handicapées.

Retrouvez les présentations PowerPoint ainsi que l’ensemble de la documentation sur le site de la Faculté de droit de l’Université de Genève consacré aux Journées de droit administratif. Un livre paraîtra également prochainement dans le prolongement de cette journée, qui constituera le 2e ouvrage en français sur cette thématique.

Exclure les élèves en situation de handicap ? La SPG a franchi la ligne rouge

Réaction du président de la FéGAPH Cyril Mizrahi suite à la décision de la SPG de boycotter l’école inclusive.

Parmi d’autres actions contre les mesures d’économie budgétaires, la SPG, le syndicat des enseignant-e-s du primaire, a décidé mercredi soir en assemblée que ses membres « s’opposeront fermement à toute mesure permettant de mettre en place le projet d’école inclusive ». En tant que président de la Fédération genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches (FéGAPH), je suis consterné et déçu par cette déclaration pour le moins maladroite.

La FéGAPH s’est toujours battue aux côtés des enseignant-e-s pour revendiquer les moyens nécessaires pour l’école inclusive, qui n’est pas un « projet » mais un droit (cf. par ex. la motion 2247 sur l’école inclusive que nous avons initiée). S’opposer à l’école inclusive, c’est exactement comme si les enseignant-e-s déclaraient vouloir exclure de l’école publique les élèves noirs, étrangers ou musulmans : inacceptable. En ciblant et discriminant un groupe d’enfants particulièrement vulnérables en particulier, le syndicat a clairement franchi la ligne rouge et rompu le dialogue et la solidarité nécessaires entre les enseignant-e-s du primaire et une partie des usagers.

Non, les enfants en situation de handicap ne sont pas juste une variable d’ajustement, qui pourraient éventuellement fréquenter l’école publique le jour hypothétique où les circonstances budgétaires et politiques seraient favorables ! Non, l’intégration avec des moyens insuffisants n’est pas pire que l’exclusion d’enfants de l’école publique et leur placement dans des institutions séparées et non adaptées à leurs besoins. Aucune de ces situations ne devrait se perpétuer !

Ce n’est pas la première fois que la direction de la SPG joue aux pompiers-pyromanes sur cette question, alternant dérapages et justification sur le mode « on nous a mal compris… ». Si la SPG entend dire qu’elle s’oppose à une école inclusive sans moyens, il suffit de le dire ainsi. Alors qu’elle participera à la journée du DIP sur l’école inclusive demain samedi, la SPG donne un signal désastreux : elle légitime et encourage le rejet de la différence, renforce celles et ceux que l’école inclusive indiffère ou exaspère, dont elle devient l’alliée objective, et fait injure aux nombreux enseignant-e-s qui pratiquent l’inclusion, ainsi qu’aux efforts du DIP pour débloquer des ressources, malgré le manque de moyens alloués par le Grand Conseil. Heureusement, la SPG est seule parmi les syndicats d’enseignant-e-s à annoncer une telle « mesure » anti-enfants en situation de handicap.

Pour ma part, je compte poursuivre le combat pour l’inclusion dans le domaine de la formation, avec tous les partenaires qui tiennent un discours clair. J’invite ainsi les instances démocratiques de la SPG à clarifier publiquement leur position à l’égard des élèves en situation de handicap, afin de pouvoir reprendre ensemble le dialogue et la lutte pour une école accessible à chaque enfant et jeune.

Étude FSA: Qui représente les personnes handicapées au Parlement?

La conseillère des États Pascale Bruderer Wyss, présidente d’Intégration Handicap, est la parlementaire qui représente le mieux les intérêts des personnes handicapées. Ce constat est le résultat d’une étude commandée par la Fédération suisse des aveugles et malvoyants (FSA). L’analyse a porté sur les liens d’intérêts, les interventions personnelles ainsi que, au Conseil national, sur le comportement de vote des parlementaires qui se représentent en 2015 pour un nouveau mandat.

Au Conseil national, c’est Christian Lohr qui obtient le maximum de points pour son engagement en faveur des personnes handicapées. L’analyse du comportement de vote des divers groupes parlementaires met en évidence que les Verts, talonnés par le PS, font preuve de l’attitude la plus favorable à l’égard des personnes handicapées. – (Source: Integration Handicap)

L’étude complète (en français) sur le site de la FSA
Le communiqué et le dossier sur le site de la FSA
Politique du handicap: les positions des partis (article sur le site d’AGILE.ch)

La FéGAPH s’engage pour des taxis accessibles

taxi accessible

La Constitution prévoit (art. 16) que les équipements et prestations destinées au public doivent être accessibles également aux personnes handicapées. C’est à la fois un droit justiciable et un mandat aux autorités (art. 41 Cst. GE). Le Conseil de la FéGAPH, qui représente une quinzaine d’associations d’entraide regroupant plus de 2000 personnes, estime unanimement que le projet de loi présenté par le conseiller d’Etat Pierre Maudet, qui prévoit seulement des incitations financières et uniquement pour les taxis (pas pour les véhicules UBER) ne suffit pas à garantir le respect de la norme constitutionnelle et appelle le Grand Conseil à corriger le tir.

Nous restons à disposition du Département et des milieux professionnelles pour discuter des possibilités de mise en oeuvre et déterminer un délai raisonnable pour que les nouveaux véhicules, puis l’ensemble du parc, soient obligatoirement accessibles. Aujourd’hui déjà, les constructeurs proposent plusieurs types de véhicules accessibles, soit conçus spécialement pour le marché du transport professionnel (par exemple le célèbre taxi londonien), soit développés à partir de véhicules destinés à l’usage privé.

La ville de Londres a rendu obligatoire l’utilisation de véhicules accessibles depuis de nombreuses années, une exigence qui a largement fait ses preuves. D’ici à 2018, les taxis de la capitale britannique devront en plus répondre à des normes environnementales très rigoureuses; les premiers véhicules conformes à ces différentes exigences circulent déjà, tandis que le fabriquant des célèbres taxis londoniens travaille déjà sur un autre modèle, avec de nombreux emplois à la clef. La ville de Toronto a prévu un délai à 2024 pour que ses taxis soient accessibles.

Genève dispose certes de compagnies de transport spécialisé. Cela étant, les prix, souvent plus élevés, ne sont pas réglementés, et il faut les réserver au moins 24 heures à l’avance. Il n’est pas possible de les réserver par Internet à bref délai ou de les prendre dans la rue. Les personnes avec handicap ne devraient plus être obligés d’avoir recours à des prestations spécialisées, mais devraient pouvoir utiliser sans difficultés les mêmes prestations que les personnes sans handicap. C’est ainsi qu’elles cesseront d’être exclues et invisibles du reste de la société. Une solution inclusive est aussi plus économique pour les personnes concernées, mais aussi pour les assurances sociales et les caisses publiques qui remboursent certaines courses, et plus écologique qu’un transport en véhicules lourds.

Le Courrier et la Tribune de Genève se sont fait l’écho des revendications de la FéGAPH.

Refus d’engager 7 nouveaux AIS : une occasion manquée

Vote amendement AIS

Aujourd’hui, le Grand Conseil a refusé, par 48 voix (MCG-UDC-PLR-PDC) contre 32 (Verts-PS-EAG, 1 MCG), avec 4 abstentions (UDC-PLR), un amendement au budget 2015 du député et président de la FéGAPH Cyril Mizrahi demandant l’engagement de 7 assistant-e-s à l’intégration scolaire supplémentaires au DIP. La FéGAPH regrette cette décision, alors que le nombre d’AIS est actuellement insuffisant et que de nombreux enfants avec handicap sont exclus depuis trop longtemps de l’école ordinaire.

A l’heure où Genève et la Suisse doivent rendre des comptes au Comité des Droits de l’Enfant (CDE) (conférence de presse le 14 janvier, organisée par Autisme Genève, membre de la FéGAPH; auditions devant le CDE (21-22 janvier), notamment en matière d’école inclusive), une majorité du Parlement genevois refuse un modeste amendement budgétaire proposé par le député et président de la FéGAPH Cyril Mizrahi, demandant l’engagement de 7 postes d’assistant-e-s à l’intégration Scolaire (AIS) pour une somme de 464’000 francs.

Les opposant-e-s ont expliqué leur refus par le souhait d’attendre le plan d’actions et de mesures pour l’école et la formation inclusives demandé au Conseil d’Etat par une large majorité du Parlement (81 oui, 7 abstentions et 0 non), via l’acceptation de la motion 2247, dont le président de la FéGAPH est également l’auteur.

Cependant, l’amendement budgétaire ne visait pas à concrétiser la motion mais à augmenter tant soit peu l’offre existante pour tenir compte des besoins. En effet, il faut souligner que seulement 14 AIS continueront de travailler dans notre canton pour des centaines d’enfants en situation de handicap qui attendent ce soutien nécessaire et indispensable à leur scolarité, faute de quoi, ils continueront de remplir les institutions spécialisées qui sont déjà saturées et pour lesquelles il y a des listes d’attente et des familles qui n’ont pas de solutions.

Genève est sur la sellette du Comité des Droits de l’Enfant, mais même si elle est le berceau de ceux-ci, le Parlement a refusé une modeste mesure qui aurait élargi un dispositif qui a le mérite d’exister, en attendant un plan d’actions plus ambitieux. Pour les familles qui sont en attente depuis des années de solutions pour leurs enfants et qui se mobilisent avec une belle pugnacité ces derniers temps, il était pourtant plus urgent d’agir que d’attendre.

Tous les enfants et jeunes, non seulement celles et ceux en situation de handicap, mais aussi les enseignant-e-s, ont en effet ugemment besoin d’un coup de pouce tel que demandé au travers de cet amendement pour garantir un accueil de qualité pour chaque élève.

La FéGAPH prend toutefois le Conseil d’Etat et le Grand Conseil au mot. La conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta a en effet indiqué que le plan d’actions et de mesures demandé serait remis à la fin du premier trimestre 2015 au plus tard, et la FéGAPH part du principe que les promesses des député-e-s seront alors tenues et les mesures proposées votées.

De nombreux pays européens, mais aussi en voie de développement, sont déjà entrés dans l’inclusion scolaire au bénéfice de toute la société dans son ensemble, alors que leur PIB est bien inférieur. Nous attendons de voir Genève, berceau des Droits de l’Enfant, monter dans ce train avant qu’il ne soit trop tard.

Contacts :

  • Cyril Mizrahi, président de la FéGAPH, 079 412 21 80
  • Marjorie de Chastonay, membre du Conseil de la FéGAPH, 077 415 33 50