Archives pour la catégorie Formation

Genève: Budget 2020, 66 député·e·s appelés à concrétiser leur engagement

La Fégaph appelle les 66 député-e-s et suppléant-e-s à respecter leur engagement pour FACILITER LA VIE DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP ET A MOBILITE RÉDUITE LE CANTON DE GENÈVE S’ENGAGE qu’elles et ils ont pris dès 2018. La politique cantonale du handicap inclusive et transversale passe aussi par l’octroi de budgets idoines.

Les informations parues dans la presse depuis fin novembre 2019 indiquent qu’une majorité du Grand Conseil de la République et canton de Genève s’apprête à refuser l’octroi de nouveaux postes de travail qui sont, notamment pour le Département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP) et le Département de la cohésion sociale (DCS). Le refus de ces postes entravera nettement le développement d’une politique inclusive. C’est pourquoi le Conseil de la Fégaph, dans sa séance du 4 décembre a décidé de rappeler à ces élu-e-s leur engagement.

La Ville de Genève s’engage pour l’accessibilité universelle

Après avoir réalisé de façon inclusive avec la Fégaph un diagnostic sur l’accès aux services et aux prestations municipales, le Conseil administratif a présenté un plan de mesures basées sur l’accessibilité universelle

Hormis une évaluation par les services municipaux de leurs accessibilités, ce diagnostic a donc inclus des usager-e-s vivant avec une-des incapacité-s qui ont exprimé leurs avis, critiques et propositions.  Ils et elles l’ont ensuite partagé avec des cadres des services municipaux pour dégager des priorités d’actions.  Ce projet, confié à la Fégaph et réalisé avec la collaboration d’id-geo, a été développé en 2018 et la synthèse du plan de mesures de la Ville de Genève a été présenté le 3 décembre 2019 à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées  .

Élections fédérales 20 octobre et 10 novembre 2019: nouveau Manifeste de la FéGAPH: 5 ÉLU·E·S au Conseil national et 2 candidat·e·s au Conseil des États s’engagent

Comme lors des 2 dernières élections cantonales, la FéGAPH a lancé un Manifeste par lequel les candidat-e-s le signant s’engagent afin que la prochaine législature fédérale soit celle des mesures concrètes pour les personnes vivant avec des incapacités, afin qu’elles soient incluses partout et dans toute activité de notre société.
L’élection au Conseil national vient d’avoir lieu, 6 des 12 élu-e-s se sont engagé-e-s.
Dans 3 semaines,  vous êtes appelés à élire vos représentants au Conseil des États, 3 d’entre eux se sont engagé-e-s .

Les grands thèmes de nos préoccupations étant constants, pour ce nouveau Manifeste nous avons  conservé la structure générale du texte utilisée dans les Manifestes de portée cantonale. Le contenu de chaque thème est adapté et complété pour le cadre législatif fédéral. Une nouveauté, après chaque thème sont présentées des priorités relatives au thème qui précède. Le nouveau texte et la liste des élu-e-s et des candidat-e-s s’étant engagé-e-s est à retrouver sur notre page dédiée.

POUR VOTER, UN GUIDE NEUTRE, « facile et à comprendre », par EASYVOTE et INSIEME et 150 bénévoles dans toute la Suisse. Seules 502 communes sur 2212 fournissent ce guide papier à leurs électrices et électeurs!
Meilleurs défenseurs des droits des personnes handicapées aux Chambres fédérales, la FSA (Féd. suisse des aveugles et malvoyants) publie le «Top 10»  et une étude exhaustiveLes 2 coprésidents de ProMembro, association membre de la FéGAPH, dans ce «Top 10»!
AGILE.ch a également publié un numéro de sa revue « handicap et politique » en analysant les votes des Conseiller-e-s nationaux et aux États.

Un Grand Conseil majoritairement engagé pour faciliter la vie des personnes en situation de handicap…

64 élu-e-s, député-e-s et suppléant-e-s, se sont engagé-e-s pour « faciliter la vie des personnes en situation de handicap et à mobilité réduite: le Canton de Genève s’engage, Manifeste 2018-2023 de la Fégaph », pour cette 2e législature sous l’égide de la Constitution cantonale la plus progressiste de Suisse en faveur des personnes vivant avec des incapacités! 5 Conseiller-e-s d’État se sont également engagé-e-s en signant le Manifeste 2018-2023 de notre Fédération.

Nos félicitations aux élu-e-s, et aux viennent ensuite, qui se sont engagé-e-s pour une législature inclusive. La Fégaph se réjouit de pouvoir collaborer avec eux et leurs partis, notamment lors de rencontres régulières que nous organiserons.

Toutes les informations sur le Manifeste 2018-2023: http://fegaph.ch/manifeste/manifeste-2018-2023/

Journée de droit administratif 2016 sur l’égalité des personnes handicapées

La Constitution fédérale du 18 avril 1999 interdit les discriminations envers les personnes handicapées (art. 8 al. 2) et donne mandat à la Confédération de légiférer pour éliminer les inégalités qui les frappent (art. 8 al. 4). La loi fédérale sur l’égalité pour les handicapés (LHand) est entrée en vigueur il y a douze ans et vient de faire l’objet d’une importante étude d’évaluation. Les constitutions cantonales romandes modernes comportent toutes des dispositions – parfois très avancées, comme à Genève – relatives aux droits ou à l’intégration des personnes handicapées. Enfin, la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) est entrée en vigueur pour la Suisse le 15 mai 2014.

Pourtant, le sujet n’a encore guère été abordé par la doctrine suisse francophone. La Journée de droit administratif du 2 février 2016 avait pour objectif de combler cette lacune en proposant, d’une part, une présentation approfondie de la LHand et de son évaluation et, d’autre part, une analyse de la concrétisation par la Confédération et les cantons du droit à l’égalité des personnes handicapées dans différents domaines. Il s’agissait de confronter principes fondamentaux et expériences pratiques avec l’objectif d’offrir un cadre de référence aux praticiens et une base de réflexion aux autorités chargées de la mise en œuvre de l’égalité des personnes handicapées.

Retrouvez les présentations PowerPoint ainsi que l’ensemble de la documentation sur le site de la Faculté de droit de l’Université de Genève consacré aux Journées de droit administratif. Un livre paraîtra également prochainement dans le prolongement de cette journée, qui constituera le 2e ouvrage en français sur cette thématique.

Refus d’engager 7 nouveaux AIS : une occasion manquée

Vote amendement AIS

Aujourd’hui, le Grand Conseil a refusé, par 48 voix (MCG-UDC-PLR-PDC) contre 32 (Verts-PS-EAG, 1 MCG), avec 4 abstentions (UDC-PLR), un amendement au budget 2015 du député et président de la FéGAPH Cyril Mizrahi demandant l’engagement de 7 assistant-e-s à l’intégration scolaire supplémentaires au DIP. La FéGAPH regrette cette décision, alors que le nombre d’AIS est actuellement insuffisant et que de nombreux enfants avec handicap sont exclus depuis trop longtemps de l’école ordinaire.

A l’heure où Genève et la Suisse doivent rendre des comptes au Comité des Droits de l’Enfant (CDE) (conférence de presse le 14 janvier, organisée par Autisme Genève, membre de la FéGAPH; auditions devant le CDE (21-22 janvier), notamment en matière d’école inclusive), une majorité du Parlement genevois refuse un modeste amendement budgétaire proposé par le député et président de la FéGAPH Cyril Mizrahi, demandant l’engagement de 7 postes d’assistant-e-s à l’intégration Scolaire (AIS) pour une somme de 464’000 francs.

Les opposant-e-s ont expliqué leur refus par le souhait d’attendre le plan d’actions et de mesures pour l’école et la formation inclusives demandé au Conseil d’Etat par une large majorité du Parlement (81 oui, 7 abstentions et 0 non), via l’acceptation de la motion 2247, dont le président de la FéGAPH est également l’auteur.

Cependant, l’amendement budgétaire ne visait pas à concrétiser la motion mais à augmenter tant soit peu l’offre existante pour tenir compte des besoins. En effet, il faut souligner que seulement 14 AIS continueront de travailler dans notre canton pour des centaines d’enfants en situation de handicap qui attendent ce soutien nécessaire et indispensable à leur scolarité, faute de quoi, ils continueront de remplir les institutions spécialisées qui sont déjà saturées et pour lesquelles il y a des listes d’attente et des familles qui n’ont pas de solutions.

Genève est sur la sellette du Comité des Droits de l’Enfant, mais même si elle est le berceau de ceux-ci, le Parlement a refusé une modeste mesure qui aurait élargi un dispositif qui a le mérite d’exister, en attendant un plan d’actions plus ambitieux. Pour les familles qui sont en attente depuis des années de solutions pour leurs enfants et qui se mobilisent avec une belle pugnacité ces derniers temps, il était pourtant plus urgent d’agir que d’attendre.

Tous les enfants et jeunes, non seulement celles et ceux en situation de handicap, mais aussi les enseignant-e-s, ont en effet ugemment besoin d’un coup de pouce tel que demandé au travers de cet amendement pour garantir un accueil de qualité pour chaque élève.

La FéGAPH prend toutefois le Conseil d’Etat et le Grand Conseil au mot. La conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta a en effet indiqué que le plan d’actions et de mesures demandé serait remis à la fin du premier trimestre 2015 au plus tard, et la FéGAPH part du principe que les promesses des député-e-s seront alors tenues et les mesures proposées votées.

De nombreux pays européens, mais aussi en voie de développement, sont déjà entrés dans l’inclusion scolaire au bénéfice de toute la société dans son ensemble, alors que leur PIB est bien inférieur. Nous attendons de voir Genève, berceau des Droits de l’Enfant, monter dans ce train avant qu’il ne soit trop tard.

Contacts :

  • Cyril Mizrahi, président de la FéGAPH, 079 412 21 80
  • Marjorie de Chastonay, membre du Conseil de la FéGAPH, 077 415 33 50

Une candidate et 5 candidats au Conseil d’État ont signé le Manifeste

Parmi les candidates et candidats qui ont signé le Manifeste pour une Genève qui facilite la vie des personnes handicapées, six se présentent au 2ème tour à l’élection au Conseil d’État qui aura lieu le 10 novembre 2013 :

Parmi l’ensemble des 11 candidates et candidats au Conseil d’État au 2ème tour, ces six personnes ont signé le Manifeste. Malheureusement, aucun des conseillers d’État sortant, candidats à leur réélection, n’a jugé bon signer le Manifeste.

» En savoir plus sur les signataires

Cette candidate et ces candidats se sont engagés à promouvoir une politique du handicap en application de la nouvelle constitution . Il n’est ainsi plus question que, comme durant la législature qui se termine, des enfants soient laissés sur la touche de l’éducation, des jeunes ne puissent bénéficier d’un encadrement et d’une place d’accueil adéquats, sans une réaction des députées et députés ayant signés le Manifeste. Il n’est plus question que, comme durant la législature qui se termine, des subventions d’associations de personnes handicapées soient coupées et mettent ainsi en péril la réalisation d’une Genève qui facilite la vie des personnes en situation de handicap.

L’engagement qu’ont pris cette candidate et ces candidats est clair et leur signature du Manifeste les engagera.

» En savoir plus sur le Manifeste

Par ailleurs, 174 candidates et candidats au Grand Conseil et au Conseil d’État avaient signé le Manifeste et 52 élues et élus au Grand Conseil figurent parmi les signataires.

52 élues et élus ont signé le Manifeste

La majorité des 100 membre du Grand Conseil élus le 6 octobre 2013 a signé le Manifeste pour un Genève qui facilite la vie des personnes handicapées et à mobilité réduite !

Parmi les 52 signataires du Manifeste, deux personnes élues ont déclaré être elles-mêmes handicapées, tandis que 10 personnes élues sont proches de personnes handicapées.

Voici également les résultats pour chaque liste, pour les candidates et candidats au Grand Conseil :

Ces chiffres ne tiennent pas compte des éventuelles élections au Conseil d’État mais uniquement des élues et élus au Grand Conseil, selon les résultats publiés.

Genève doit faciliter la vie des personnes handicapées

À quelques jours des élections, 174 candidates et candidats au Grand Conseil et au Conseil d’État ont signé le Manifeste pour faciliter la vie des personnes en situation de handicap.

Ce n’est pas rien, mais la signature ne suffit pas.

Manifeste (logo)

Ce n’est pas rien, car il s’agit d’un engagement clair. Ces personnes disent, avant l’élection, qu’elles consacreront une attention particulière à la cause des personnes handicapées durant la prochaine législature :

  • Elles s’engagent à permettre la communication avec les autorités pour les personnes handicapées, notamment par la concrétisation de la reconnaissance de la langue des signes exprimée dans la constitution du 14 octobre 2012 ;
  • Elles s’engages à ce que tout bâtiment, nouveau ou existant, doit être rendu accessible chaque fois que cela est réalisable et non disproportionné ;
  • Elles rappellent la nécessité de réaliser l’intégration des enfants vivant avec un handicap dans les écoles et les cursus de formation ;
  • Elles veulent que l’accessibilité de tous les nouveaux logements et bâtiments comportant des places de travail soit assurée ;
  • Elles soulignent qu’il est indispensable que la prise en charge adaptée aux besoins soit disponible ;
  • Enfin, les personnes candidates rappellent l’importance de la garantie des droits fondamentaux pour les personnes handicapées.

La signature ne suffit pas et la concrétisation devra se faire dès l’entrée en fonction des nouveaux Grand Conseil et Conseil d’État. 174 signatures signifient l’importance du sujet mais soulignent aussi notre nécessité de surveiller celles et ceux qui ont signé.

Il n’est ainsi plus question que, comme durant la législature qui se termine, des enfants soient laissés sur la touche de l’éducation, des jeunes ne puissent bénéficier d’un encadrement et d’une place d’accueil adéquats, sans une réaction des députées et députés ayant signés le Manifeste. Il n’est plus question que, comme durant la législature qui se termine, des subventions d’associations de personnes handicapées soient coupées et mettent ainsi en péril la réalisation d’une Genève qui facilite la vie des personnes en situation de handicap.

174 candidates et candidats ont signé le Manifeste, dont 16 candidates et candidats au Conseil d’État. Cette signature est assortie pour certaines et certains d’un long engagements en faveur des personnes handicapées et d’un travail à leurs côtés. Grâce à la liste des signataire, chacune et chacun pourra choisir, quelque soit l’orientation politique, les candidates et candidats qui ont souhaité prendre un engagement et celles et ceux qui s’engagent déjà au quotidien.

La FéGAPH ne peut que vous encourager à choisir parmi ces candidates et candidats les futurs membres du Grand Conseil et du Conseil d’État.

172 candidates et candidats s’engagent pour la politique du handicap

Après la soirée de consultation des partis politiques avec des candidates et candidats au Grand Conseil et au Conseil d’État, le Manifeste pour une Genève qui facilite la vie des personnes handicapées a été signé par 172 candidates et candidats au Grand Conseil et au Conseil d’État.

La signature de ce Manifeste est un engagement ferme de défendre, durant la législature qui vient, les intérêts des personnes handicapées et de leurs proches. Comme l’avait dit Olivier Dufour, président du Club en fauteuil roulant de Genève, « ce Manifeste sera ainsi la feuille de route des élues et élus signataires et l’aiguillon des changements politiques attendus par les personnes handicapées et leurs proches ». Pour Cyril Mizrahi, président de la FéGAPH, « l’enjeu de ce Manifeste est de créer une dynamique en faveur de l’intégration des personnes handicapées. Cela va de la prise en charge adaptée, à l’intégration scolaire en passant par les droits fondamentaux. La FéGAPH avait fait campagne en faveur de la constitution acceptée le 14 octobre : il s’agit maintenant de mettre en œuvre les avancées qu’elle contient. »

Les avancées contenues dans la nouvelle constitution sont, en matière de politique du handicap, importantes et permettent d’améliorer significativement la vie des personnes handicapées. Elles doivent maintenant être traduites en actions de l’État. C’est l’engagement pris par les candidates et candidats signataires du Manifeste.

 

» Signataires par parti politique
» Candidates et candidats au Conseil d’État ayant signé le Manifeste